Qui sommes-nous?

Qui sommes nous ?

Notre association, Asapistra pour Association Apicole de Strasbourg, a été créée en 2008, à l’initiative de quelques jeunes apiculteurs strasbourgeois passionnés, sous l’égide de Jean-Claude Moes, dernier apiculteur professionnel de Strasbourg.

Elle a pour buts de :

  • Créer une structure de convivialité et d’épanouissement pour ses membres par la pratique apicole, en formant de nouveaux apiculteurs et en diffusant les connaissances apicoles, les règles de conduite de rucher afin de préserver l’abeille et d’améliorer la qualité des produits de la ruche.
  • Participer à des actions éducatives en direction de tout public : informer et alerter sur la nécessité de préserver la biodiversité afin de permettre la survie de l’abeille et la sauvegarde de notre environnement.
  • Offrir aux adhérents une solidarité apicole qui pourra se traduire par une entraide appropriée basée sur la bonne volonté de chacun.
  • Favoriser une apiculture respectueuse de l’environnement, de la flore et notamment en ce qui concerne la santé des abeilles.

Pour ceux qui souhaitent acquérir une formation apicole, AsApiStra propose des formations, la mise à disposition de terrains pour accueillir les ruches des membres de l’association (citadins ou n’ayant pas de jardin adapté), le prêt du matériel pour la récolte et l’extraction du miel, etc.

Le micmac des « omiques »

En prévision de prochains billets, je fais une petite vulgarisation sur les techniques de séquençage de l’information génétique, regroupées sous la dénomination « omiques ».

L’Open Access pourquoi c’est important ?

Je m’éloigne des thématiques de recherche apicole pour rédiger un billet à propos de l’Open Access ou Libre Accès et pourquoi c’est important (bien que ça paraisse barbant).

Le mystère du syndrome d'effondrement des colonies résolu ! – Partie 1 : histoire d’une inconduite médiatique

Au cours de la première décennie du nouveau millénaire, l’effondrement des colonies devient un vrai sujet d’inquiétudes pour le grand public. A cet effet, des sommes conséquentes commencent à être allouées aux programmes de recherche traitant de ce sujet, permettant l’utilisation des moyens analytiques ambitieux. Je reviens dans cet article en deux parties sur une controverse qui a agité le monde de la recherche apicole au début de cette décennie et qui illustre plusieurs défaillances du processus de production et de diffusion de la recherche.

Le mystère du syndrome d'effondrement des colonies résolu ! – Partie 2 : histoire d’une inconduite scientifique

Alors que l’étude de Bromenshenk et al. 1 publiée dans PLOS One a fait l’objet d’une controverse publique par articles de presses interposés et d’allégations de conflit d’intérêt2, une autre controverse s’est opérée en sous-marin dans la communauté scientifique.

Ce que l’analyse génétique des collections de muséum nous révèle sur l’évolution des populations d’abeilles

Une équipe de chercheurs de l’université de Californie1 a analysé de manière spatiale et temporelle, en utilisant des spécimens issus de collections de muséums, le génome2 de différentes populations sauvages d’abeilles. Cette analyse a permis de révéler qu’en Californie :

  • Plusieurs souches d'abeilles domestiques ont été introduites à partir du 19ème siècle. Elles se sont répandues, hybridées, et les mécanismes de sélection (naturelle ou artificielle) se sont appliqués
  • Au Nord de l’Etat, la diffusion de Varroa a décimé les colonies sauvages d’abeilles qui se sont reconstituées à partir des colonies domestiques existantes
  • L’abeille africaine, introduite en Amérique du Sud, est remontée jusqu’au Sud de l’Etat, et est devenue la souche dominante, phénomène attribué à sa meilleure résistance à Varroa
  • En comparant le génome de ces différentes populations soumises à des conditions environnementales différentes, les chercheurs ont pu mettre en évidence un certain nombre de gènes pouvant jouer un rôle dans l’adaptation des populations

 

Quand les pratiques apicoles deviennent contre-évolutives

Alors de nombreux de facteurs participant à l’effondrement des populations d’abeilles ont été identifiés, peu d’études se sont intéressées à l’impact des pratiques apicoles. Deux sommités mondiales en recherche apicole, le Dr Neumann (Institute of Bee Health – président du COLOSS) et le Dr Blacquière (Wageningen UR), ont co-écrit un article de perspective1 mettant en lumière, sous le prisme de l’évolution, le rôle prépondérant des pratiques apicoles dans la préservation des abeilles domestiques.

Des probiotiques pour accompagner le développement de la ruche et améliorer le niveau des récoltes

Une équipe de chercheurs européens a étudié l’effet d’une supplémentation en bactéries de type bifidus et lactobacilles sur l'activité de la ruche et la composition de son microbiome intestinal. Deux mois après la fin de la supplémentation, ils ont pu observer :

  • Une modification du microbiome avec l’augmentation de la proportion de bactéries impliquées dans la dégradation des sucres
  • Une augmentation du couvain (+46,2 %)
  • Une augmentation de la quantité de pollen récolté (+53,4 %) et de miel produit (+59,21 %)

Cette étude ouvre la voie à de nouvelles solutions thérapeutiques par supplémentation en probiotiques.

 

Des abeilles pour connecter les humains

«Vous savez quels rdv un drogué ne rate jamais ? Celui avec son dealeur … et celui avec les abeilles»1. C’est par ces mots prononcé par Dean Wilson, activiste des droits civiques, surnommé le «junkie le plus célèbre du Canada», que j’ai découvert l’ONG Hives for Humanity2 et sa mission d’apiculture urbaine «thérapeutique». Au commencement de cette nouvelle année, je m’éloigne des thématiques de recherche, pour la plupart assez pessimistes, pour évoquer une belle aventure humaine dans les contrées canadiennes.

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