Jean-Claude au Cameroun.

Jean-Claude MOES nous fait part de son enrichissante expérience de partenariat au Cameroun pour la mise en place d'un projet apicole avec l'association locale « Gic Les Amis des Abeilles ».

Ce projet l'a conduit au Cameroun en 2017, 2018 et 2019.

 

Ce que nous dit Jean-Claude :

Comme vous le savez, je suis fortement engagé dans la transmission des savoirs ; à cet effet, je suis formateur depuis de nombreuses années à l’Université Populaire de Strasbourg (UPE) ce qui m’a entre autre amené à créer Asapistra. J’étais également maître de stage ce qui m’a permis d’accueillir de nombreux stagiaires désireux se former en apiculture professionnelle mais aussi des étrangers comme des algériens, libanais sénégalais ou camerounais. Parmi eux Dieudonné ou encore Hadj ou Frédéric, 3 stagiaires que de nombreux membres de l’association connaissent encore.

Invité à nouveau par une de mes anciennes stagiaires de l’UPE, je suis allé en novembre 2017 au Cameroun afin d’initialiser un superbe projet apicole.

En effet, en milieu rural, les jeunes quittent souvent les exploitations agropastorales dites « de subsistance » pour se masser dans les grandes villes comme Yaoundé ou Douala avec plus de 2,5 millions d’habitants ou plus grave encore, risquent leur vie en immigrant en Europe après mille péripéties souvent mortelles en Afrique et en mer !

L’objectif de l’association locale « Gic Les Amis des Abeilles » est de fixer ces jeunes en leur procurant un revenu complémentaire grâce à l’apiculture.

 

En laissant le dernier mot à Jean-Claude sur l'objectif de ces actions :

permettre à des personnes, jeunes, hommes et surtout femmes à pouvoir, grâce aux abeilles, créer une activité susceptible de générer des ressources intéressantes et d’envisager un avenir plus serein, porteur d’espoir.

 

Pour lire le récit des aventures de Jean-Claude au Cameroun en 2017, 2018, 2019 : Jean-Claude MOES au Cameroun. Actions et résultats.

 

MOES Jean-Claude.

 

 

 

Commentaires

 

Cher Jean Claude,

J’ai lu avec un intérêt soutenu l’exposé de tes interventions au Cameroun et je me suis demandé si le bon docteur Ludwig Philipp Albert Schweitzer qui fut tout à la fois philosophe,  pasteur, musicien et médecin, ne t’aurait pas désigné, par un testament mystique, à poursuivre son œuvre non plus au Gabon où il a sévi, mais au Cameroun, ne fut-ce que pour damner le pion aux anciens colons germains qui ont dispensé l’enseignement de l’allemand par la création d’écoles et d’internats, mais surtout, qui ont développé les exportations de bananes à destination de l’Allemagne.

Je me réjouis qu’après les bananes, ce soit maintenant le tour des abeilles d’entrer dans la danse, d’ailleurs, l’on  pourrait créer par souscription, une sorte de start-up, ou d’internationale des apiculteurs pour le développement de l’apiculture en Afrique.

Cela dit, les projets de développement, que ce soit par la voie associative, caritative ou capitaliste, ces projets sont longs à devenir matures et bien plus coûteux (qu’au départ) dans la concrétisation.

En plus, de ce qui peut être dit, la transparence dans la conduite des projets est encore frappée d’une opacité si forte dont seuls les non-voyants certifiés par la Cotorep peuvent avoir une idée.

Mais les obstacles aussi inattendus qu’ils soient, n’entachent pas la passion d’entreprendre et je gage que de cette aventure camerounaise, naisse une formidable apiculture, propre à émouvoir plus d’un d’entre nous. C’est en tous cas, les vœux que je te formule.

 

Essaïd